Cariatides, fresques et ornements, il suffit de lever les yeux au ciel pour admirer les empreintes de cette période faste, celle qui a façonné la Côte d’Azur telle qu’on la connaît aujourd’hui : l’architecture Belle Époque. Éclectique, élégante, parfois, un brin débordante, elle a permis aux architectes, à la fin du XIXe, de rivaliser de créativité. Lègue précieux d’une histoire unique en son genre, la Belle Époque se visite tous les jours, à ciel ouvert, depuis les rues de Nice jusqu’à celles de Beaulieu-sur-Mer.

Les dessous de l’architecture Belle Époque sur la Côte d’Azur

Elle apparaît au détour de 1870 (un peu plus tôt pour Nice) et se poursuit jusqu’à l’avant-guerre, en 1914. Lorsque la Côte d’Azur s’impose comme un lieu de villégiature hivernal, prisé par les riches familles venues principalement d’Europe, la région voit apparaître des édifices symboles de la splendeur de ceux qui les construisent. Avec une arrière-pensée à peine cachée : que sa demeure soit plus belle que celle de son voisin.

Compte tenu des origines diverses des hivernants et de leurs moyens presque illimités, ces 45 années ont permis de faire rayonner le style Belle Époque dont le courant dominant est l’éclectisme. L’idée est d’emprunter des éléments architecturaux anciens, qu’ils soient d’époque classique, gothique, baroque ou de la Renaissance pour composer une construction nouvelle et originale.

L’importance des ornements est primordiale : les façades sont enrichies, le stuc prend place sur les enduits, frontons, colonnades et bas-reliefs doivent impressionner les passants.

Quelques grands noms participent à cette effervescence, comme l’architecte Charles Garnier, la star de l’époque, auteur de l’Opéra de Paris, qui imagine l’Observatoire de Nice et le casino de Monte-Carlo.

Où se rendre pour contempler les plus belles demeures Belle Époque

Si la Côte d’Azur regorge de témoignages de cette période, quelques édifices la symbolisent particulièrement. Parmi eux :

Le château de l’Anglais

Situé sur la colline du Mont Boron à Nice, c’est une construction excentrique, exotique voire fantaisiste. Elle fut commanditée par Robert Smith, le fameux « Anglais », colonel du génie anglais en Inde et s’inspire de l’architecture néomongole.

L’Excelsior Regina Palace

Il trône sur la colline de Cimiez à Nice et accueillit la Reine Victoria. Les façades sont traitées avec une accumulation d’un grand nombre d’ornements, le palais reflète ainsi un luxe omniprésent.

Villa Ephrussi de Rotschild

C’est le rêve de la baronne de Rotschild qui a permis l’édification de cette demeure s’inspirant de la Renaissance italienne. Ses dimensions, autant celle de la villa avec ses colonnes roses en marbre de Vérone que celles de ses jardins à la française, s’imposent sur la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat.

Villa Kerylos

Elle représente le gage d’amour et d’admiration de Théodore Reinach à la Grèce antique. Sa villa, située à Beaulieu-sur-Mer, est une ode sans concession aux résidences de cette époque, depuis les matériaux, marbre, mosaïques, et même objets, chaque détail est pensé pour une immersion dans les îles grecques du Ve siècle avant J.C.

Figures de proue de cette période emblématique, ces constructions ne sont que quelques-unes des pépites qui jalonnent la Côte d’Azur. Il suffit de se balader dans les quartiers de Cimiez ou du Mont Boron à Nice, de flâner aux alentours de la Rotonde à Beaulieu-sur-Mer ou de s’aventurer jusqu’à Cap d’Ail pour en admirer de nombreuses représentations.

Acheter une villa Belle Époque sur la Côte d’Azur

Vous êtes tombé sous le charme de ce style d’architecture. Et pour cela, les raisons ne manquent pas : l’évocation d’une période où un certain art de vivre se mêle à l’élégance, pour ses matériaux cossus et minutieusement sélectionnés, pour des choix architecturaux assumés et travaillés…

Acheter une villa Belle Époque, c’est comme posséder un morceau d’histoire. Ces villas sont ornées d’éléments élaborés, de fresques et de jardins luxuriants. Posséder une telle propriété signifie préserver une partie de l’histoire française, une sorte de testament vivant de la grandeur de la Belle Époque.

La région est particulièrement propice pour acquérir ce genre de bien. Avec une fourchette de prix très large, selon que l’on se situe à Saint-Jean-Cap-Ferrat (environ 11 000 €/m² voire plus), à Beaulieu-sur-Mer (entre 7 000 € et 12 500 €/m²), sur Nice – Basse et Moyenne Corniche (entre 4 500 € et 9 000 €/m²) ou à Cap d’Ail (environ 9 000 €/m²).

Ces variations de prix prennent également en compte s’il s’agit d’une maison ou d’un appartement, les villas étant plus chères au m².

 

Acheter une villa Belle Époque sur la Côte d’Azur n’est pas seulement un investissement immobilier, c’est aussi et surtout un investissement dans l’histoire et le luxe. Avec les bons conseils vous pouvez posséder votre part de cette période, et vivre, à votre manière, le rêve méditerranéen.

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